Népal 1998
15 mars
Nous débarquons à Katmandou, capitale du Népal avec ses 420,000 habitants. Où se termine le rêve où commence la réalité ?
On nous saute littéralement dessus, on veut porter nos bagages pour quelques roupies. Les demandeurs ne sont en rien menaçant, mais ils mettent tellement de pression qu'on ne peut faire autrement que de chercher des visages connus pour voir s'ils se sentent comme nous.
On se paie une course, et toute une course, en taxi. Aucune référence connue ne tient, ils conduisent à gauche, ils klaxonnent continuellement, pas agressivement simplement pour avertir mais ils sont des centaines, voire des milliers de véhicules à klaxonner. On roule dans un nuage de poussière au milieu de décombres, on croise des vaches sacrées, tantôt un enfant fait caca par terre, tantôt un autre dort sur le bord du trottoir. C'est à se demander où nous sommes tombés. Toute une expérience pour 200 roupies ($ 5 cdn),
Après de vains efforts pour nous convaincre d'aller ailleurs, le chauffeur nous conduit au Katmandou Guest House, seule référence connue. On n'a pas de réservation, c'est complet et de toute manière c'est trop cher, $20 US par nuit pour deux personnes. Mais notre chauffeur n'est pas loin derrière, il veille au grain, la main sur nos bagages il attend que nous changions d'idée.
Il est prêt à conduire à l'hôtel qu'il nous a précédemment recommandé, sans frais. Comme nous n'avons pas beaucoup à perdre et que nos bagages sont lourds nous acceptons d'y aller. 200 roupies par nuit, pour deux personnes, pour une chambre avec salle de bain privée, qui dit mieux ?. Et c'est propre avec ça, sans compter la terrasse sur le toit de l'hôtel, au quatrième étage.
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